Sortie de piste
Le groupe Banque populaire Caisse d’Epargne (BPCE) compte racheter les 29,3% des parts de sa filiale Natixis qu’il ne détient pas encore. Alors que Natixis était introduite en Bourse en 2006 à 19,5 euros l’action, l’offre publique d’achat de BPCE est aujourd’hui de 4 euros l’action. Si cette offre est acceptée par une grande majorité des actionnaires de Natixis, cela sonnera ni plus ni moins sa sortie de la cote. Selon BPCE, l’opération vise à « se doter d’une manœuvrabilité stratégique nouvelle et d’un cadre de fonctionnement simplifié. »
Le rebond selon Coface
Comme tout le monde, l’assureur crédit français s’est plié à l’exercice des prévisions. Dans le monde, Coface prévoit une croissance de +4,3 % en 2021 après -3,8 % en 2020. De fortes disparités demeurent entre les pays, tant la gestion de la crise a été propre à chacun. En France, Coface table sur +5,4 % en 2021 après -8,3 % en 2020, et en Allemagne, +3,5 % en 2021 après -5 % en 2020. En Europe, nous sommes donc loin de revenir sur les niveaux d’avant crise. Ailleurs dans le monde, Coface prévoit une croissance de +3,2 % en 2021 après -3,7 % en 2020 aux Etats-Unis, +1,6 % en 2021 après -5,3 % au Japon et +7,5 % en 2021 après +2,3 % en Chine.
Quel luxe !
Avec ses 271 milliards d’euros de capitalisation boursière, LVMH est devenue la plus grande société cotée d’Europe devant Nestlé. Grâce à la résistance de son business et surtout à la maîtrise de ses coûts durant la crise, son cours de Bourse a grimpé de 23 % en 2020 (-7 % pour le CAC 40). Il est en hausse de 5 % depuis le début de l’année (-3 % pour le CAC 40). LVMH pèse désormais 14 % du CAC 40 contre 5 % il y a dix ans.
Des perspectives positives
En 2020, les exportations allemandes ont chuté de 9,3 %, et les importations de 7,1 %. Résultat : l’excédent commercial allemand a atteint son plus bas niveau depuis 2011. Toutefois, l’Allemagne n’pas de quoi s’inquiéter ou rougir longtemps. D’une part, elle fait globalement mieux que ses voisins (baisse de 16 % des exportations pour la France par exemple). D’autre part, ses relations avec ses principaux partenaires commerciaux (Etats-Unis et Chine en tête) se détendent. De plus, les économies américaine et chinoise ont moins souffert en 2020 et devraient se porter mieux que la plupart des autres pays partenaires en 2021 : ce qui devrait être positif pour les exportations allemandes.
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Calendrier macro-économique
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