Breakfast News | 10 mai 2017

Ligne droite de feux verts 

A en croire les indicateurs macro-économiques, la courbe de la croissance en zone euro se pentifie. En France, le climat des affaires est à un plus haut depuis 2011. En zone euro, le moral des entreprises est également sur un plus haut depuis 6 ans. Alors que les prévisions de croissance s’éclaircissent, les Etats-Unis enregistrent une croissance annualisée de 0,7% contre 1,8% en zone euro ! Des risques continuent pourtant de peser sur l’Europe, notamment le Brexit et les législatives en Italie et en Allemagne. Mais ils sont encore « loin ». Alors le report sur les bourses européennes se poursuit au détriment d’autres places, Wall Street en tête. Depuis le début de l’année, la surperformance du STOXX 600 par rapport au S&P est de 3,8%. Et « les investissements dans les actions américaines des gérants sont tombés au plus bas depuis 9 ans en avril » (MonFinancier).

Personne n’aime le premier de la classe

L’Allemagne continue à se faire crier dessus… Pour de « mauvaises » raisons ! Elle enregistre (encore) un excédent commercial, de 19,6 milliards d’euros, cette fois en baisse par rapport aux deux années précédentes. Elle en profite pour enregistrer des records, à la fois sur les importations (+14,7%, à 92,9 milliards) et les exportations (+10,8% à 118,2 milliards).

Apple et ses sous

800 milliards de dollars. C’est le très récent pallier franchi par la première capitalisation boursière au monde : Apple. Incroyable tendance haussière depuis le début de l’année : +40%. 257 milliards de dollars de cash détenu. En négociation avec plusieurs autres poids lourds de la cote, Apple pourrait – en rapatriant ses milliards sur le sol américain sous condition de n’être pas ou très peu taxée – racheter des groupes d’envergure pour assurer des relais de croissance (ex : Netflix, Disney, Tesla, etc.) Au final, une seule question demeure : à quand les 1 000 milliards ?

Se battre pour Saudi Aramco

Son introduction en Bourse en intéresse plus d’un car elle serait la plus importante jamais réalisée. Le groupe pétrolier Saudi Aramco est en train de choisir la place sur laquelle elle cotera une partie de son capital. Le LSE est bien placé, mais sa réglementation n’est pas la plus optimale pour Aramco. Car le groupe ne compte coter que 5% du total de son capital tandis que le LSE exige normalement 25%. Il y a aussi des exigences en matière de droit des actionnaires minoritaires. L’alternative en cours d’élaboration à la City serait destiné « à de grandes entreprises internationales, avec un fort actionnariat familial ou étatique, et qui pourraient accéder au segment premium ».

Calendrier macro-économique

  • 08h45 : balance commerciale (France) ;
  • 14h00 : discours du Président de la BCE (zone Euro) ;
  • 14h30 : indices des prix à l’import et à l’export (Etats-Unis) ;
  • 16h30 : stocks de pétrole brut (Etats-Unis).

Benjamin Frazer

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