Le Brésil fait l’unanimité
Depuis plusieurs mois, le Brésil continue de séduire les investisseurs étrangers malgré la récession affichée. Le mois de février a même battu un record : 11 milliards de dollars ont été injectés dans l’économie via l’investissement étranger. Sur un an glissant, ce montant représente 5% du PIB. Qu’attire donc les investisseurs ? C’est avant tout la rigueur que promet d’apporter le gouvernement de Michel Temer à travers, notamment, la réforme des retraites (départ prévu à 65 ans) ou encore celle du Code du travail. Dans la ligne de mire : apurer les dettes et réduire le déficit budgétaire. Les investisseurs semblent y croire fortement.
L’imposition des ménages et des entreprises en France
Le récent rapport sur la « taxation des salaires » en 2016 produit par l’OCDE est sans appel pour la France. Bien qu’en léger recul à la fois sur les ménages (-0,47%) et sur les entreprises (-0,34%), le taux effectif d’imposition sur le travail en France reste considérablement élevé par rapport aux moyennes des pays de l’OCDE. Un taux de 40% du coût du travail est en moyenne prélevé pour un couple avec deux enfants à charge. La moyenne des pays de l’OCDE est de 26,6%. Il est de 8,3% en Irlande ou encore de 9,1% en Suisse. Ce taux passe à 48,1% pour un célibataire. Quant aux entreprises, on parle de 26,8% de charges patronales alors qu’elles sont de 16,2% en Allemagne ou 24,2% en Italie. C’est le cœur du problème de compétitivité de la France.
Le paradoxe de Mickey
Ce mercredi, le parc d’attractions mythique de Disneyland Paris fête ses 25 ans. L’ambiance sera donc à la fête aujourd’hui. Pour autant, cet anniversaire peut paraître morose à l’heure où sa maison mère, The Walt Disney Company, s’apprête à lancer une OPA sur les titres non encore détenus (15% du capital). En déficit année après année depuis 2001, le groupe américain préfère le retirer de la cote sur Euronext Paris pour restructurer sa filiale française.
Contrer Amazon en Inde
Ils persistent et signent. Les deux fondateurs multimillionnaires de Flipkart – premier distributeur en ligne indien – viennent de renflouer les caisses de leur bébé de quelque 1,4 milliard de dollars de la part d’eBay, Tencent et Microsoft. Une levée de fonds historique pour Flipkart depuis sa création en 2007. Sa valorisation est aujourd’hui de 11,6 milliards de dollars. Mais être leader – 34% de parts de marché pour Flipkart – sur ce marché n’est pas aisé face au géant Amazon – 25% de parts de marché – qui injecte des milliards tous les ans pour inonder le marché et occuper la même place de choix qu’il a aux Etats-Unis. Car le e-commerce en Inde est reconnu comme un des plus dynamiques du monde, évalué à 25 milliards de dollars en 2015. Une solution envisagée par Flipkart pour garder ce leadership : la croissance externe. Des discussions sont en cours avec le numéro 3 du secteur : Snapdeal.
Calendrier macro-économique
- 10h30 : discours du gouverneur de la BoE (Royaume-Uni) ;
- 10h30 : taux de chômage (Royaume-Uni) ;
- 14h30 : indices des prix à l’import et à l’export (Etats-Unis) ;
- 16h00 : décision de la BoC sur les taux d’intérêt (Canada) ;
- 16h00 : rapport sur la politique monétaire de la BoC (Canada) ;
- 16h30 : stocks de pétrole brut (Etats-Unis) ;
- 17h15 : discours du gouverneur de la BoC (Canada).
Benjamin Frazer