Breakfast News | 15 juin 2020

Zombieland

Majoritairement positionnées dans des secteurs très matures ou en déclin, les sociétés zombies sont ces entreprises qui, dans un contexte de taux d’intérêt « normal », feraient faillite en raison d’une charge de dettes supérieure à leurs profits annuels. Leur survie artificielle, assurée grâce notamment à des taux bas, compromet le cycle naturel de destruction-création nécessaire au progrès. Selon des données Datastream, aux Etats-Unis, 20 % des entreprises peuvent être qualifiées de zombies ; en 2008, ce pourcentage n’était que de 6 % !

A propos de dette

Les prêts garantis par l’Etat français ont atteint les 100 milliards d’euros, soit l’équivalent d’un peu plus de 4 % du PIB français. Le groupe BPCE a octroyé 25,8 % du montant total. Suivent le Crédit Agricole (23,5 %), le groupe Crédit Mutuel (21,6 %), Société Générale (14 %) et BNP Paribas (13 %). Selon ces derniers, le rythme des nouvelles demandes de crédit commence à faiblir.

Les 200 jours

Redonner du souffle aux discussions sur les futures relations commerciales entre l’UE et le Royaume-Uni, tel est l’objectif de la vidéoconférence d’aujourd’hui entre Boris Johnson et les Présidents des institutions européennes. Il reste 200 jours avant le 31 décembre, date de fin de la période de transition. Et le Premier ministre britannique a déjà coupé court à toute prolongation.

Les banques centrales ne se facilitent pas la tâche

Dans le contexte de taux (très bas) qu’elles ont elles-mêmes initié, comment les banques centrales placent-elles leurs réserves de change bien que la quête de rendement ne soit pas leur priorité ? Déjà depuis plusieurs années, elles ont été contraintes d’augmenter le périmètre de leurs investissements pour trouver de nouvelles sources de rendement et de diversification. A cela s’ajoutent aujourd’hui une pression sur la croissance des économies, Chine en tête, et la récente pandémie. Contraintes de poursuivre leur quête, 2 sur 3 renforcent leur exposition à l’or, 1 sur 4 s’aventure sur les marchés d’actions, aucune ne s’est encore risquée dans des hedge funds, emblème de l’investissement alternatif, ou des actifs très illiquides tels que l’immobilier. Toutefois, 1 sur 3 envisage de détériorer la liquidité de leur portefeuille en investissant notamment dans des obligations émergentes.

Dans le reste de l’actualité

Le Championnat de football espagnol a repris.

Calendrier macro-économique

11h00 : balance commerciale (zone euro)

14h30 : indice manufacturier Empire State (Etats-Unis)

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