Un goût d’inachevé
La COP 26 se termine sur une note amère. La perspective d’un réchauffement climatique limité à 1,5 degré d’ici à 2100 a déjà du plomb dans l’aile. Dans les dernières heures précédant la clôture de la COP 26, l’Inde est revenue sur le principe de « sortie progressive » du charbon qui semblait acté pour tous (hors Chine et Arabie Saoudite). In fine, l’accord signé par les 197 pays représentés ne fait donc mention ni de charbon ni même d’énergies fossiles. Dans le même temps, doit-on se réjouir de « l’accord surprise » annoncé entre les Etats-Unis et la Chine pour « renforcer l’action climatique » ?
Le marché du luxe
En clôturant le troisième trimestre 2021, le secteur du luxe a rattrapé ses plus hauts de 2019 en termes de volumes d’activité. En 2021, son chiffre d’affaires global progresse de 29 %, soit une hausse de 1 % par rapport à son niveau historique de 2019. Les principaux moteurs ont été la Chine et les Etats-Unis. Le luxe est un des secteurs les plus en retard dans l’e-commerce, mais « grâce » à la pandémie sa part a doublé en deux ans pour représenter 22 % du total de ses ventes en 2021.
Un mouvement de fond
Les réorganisations des géants industriels se succèdent pour satisfaire le besoin pour les actionnaires de transparence et d’efficacité de leurs activités. Après General Electric, Toshiba et Johnson & Johnson sautent donc le pas. Toshiba annonce sa scission en trois entités cotées : deux pour les activités industrielles et une pour la participation dans le fabricant de puces mémoire Kioxia. De son côté, Johnson & Johnson entend sortir les activités d’hygiène et de santé grand public de son périmètre propre constitué de son laboratoire, des médicaments sous ordonnance et de la production de matériel médical. A ce stade, peu d’informations circulent sur la nouvelle société à créer (nom, actionnariat…)
La meilleure année de leur histoire
C’est ce que les banques européennes s’attendent à réaliser en 2021. Pour la très grande majorité, elles ont publié des résultats trimestriels meilleurs qu’attendu, dans la continuité des deux précédents : l’apport massif de liquidités en est la principale raison. Après plusieurs années à la peine, la banque de détail a retrouvé des couleurs. Parallèlement, l’activité de financement et de conseil en fusions-acquisitions a largement profité du rebond de l’économie, tandis que l’activité de banque de marché a été très soutenue avec un nombre de transactions record et une hausse des marchés. Enfin, le coût du risque baissant, le passage de nouvelles provisions a été minime, dopant d’autant les résultats finaux.
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Calendrier macro-économique
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