Breakfast News | 17 avril 2023

Ne blâmez pas vos gérants actions !

Cela fait de nombreux mois qu’il est difficile pour la gestion active (fonds de stock picking) de battre sa référence indicielle (pouvant être répliquée par la gestion passive). Les gérants actions ne sont pas, cette fois-ci, les seuls responsables.

Explication

Cette nette sous-performance s’explique par de très forts déséquilibres sectoriels qui sont exacerbés par les pondérations faites au sein des indices. En France par exemple, LVMH représente à lui seul 12 % du CAC 40 et TotalEnergies 9 %. Le premier tire l’indice depuis le début de l’année grâce à une performance de +31 %. Le second a tiré l’indice en 2021 (+26 %) et 2022 (+31 %). Il se passe sensiblement la même chose outre-Atlantique avec le poids et les performances récentes des GAFAM.

La règle d’or

Tout gérant de portefeuille qui se respecte vous dira qu’un portefeuille pérenne est un portefeuille diversifié : cela réduit le risque valeur, intrinsèque à chaque entreprise. Dans le cas présent, concentrer un cinquième (12 % + 9 %) de son portefeuille « français » sur deux valeurs (LVMH et TotalEnergies) est, au mieux, un pari très osé, au pire, une erreur professionnelle. Dès lors, il est parfois difficile de battre ces références indicielles.

La bonne nouvelle

Si la hausse des marchés (des indices) est si élevée et alimentée par seulement quelques valeurs, cela signifie que des pans entiers de marchés sommeillent. C’est le cas de nombreuses valeurs qui, aujourd’hui, présentent fort probablement de meilleures perspectives que celles qui font la Une depuis des mois. Sur un autre pan du marché actions, les petites capitalisations sont aussi nettement à la traîne depuis la crise de la Covid-19.

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