Juste avant les fêtes
La Réserve fédérale américaine en a encore sous la pédale. Hier, elle a assuré que, sans le retour du plein emploi et d’une inflation à 2 %, elle continuerait à mener sa politique accommodante en rachetant davantage d’actifs dans un univers qui pourrait s’élargir prochainement. Sans surprise, l’institution a par ailleurs laissé le niveau de ses taux directeurs inchangé.
Les 4 sorcières
C’est aujourd’hui. Sur les marchés de dérivés, les séances dites des « 4 sorcières » correspondent aux troisièmes vendredis des mois de mars, juin, septembre et décembre. Ce sont des séances dont la volatilité et les volumes échangés peuvent surprendre. Pourquoi ? Quatre produits dérivés expirent simultanément en cette journée : les contrats Futures sur indices et actions et les contrats d’options sur indices et actions. Des dénouements de dernière minute arrivent donc régulièrement, chahutant les courbes de ces produits.
Desserrement
En France, il y a un an, le Haut Conseil de stabilité financière formulait aux banques des recommandations visant à éviter l’emballement des crédits immobiliers contractés par les ménages. Aujourd’hui, il assouplit les règles, notamment pour favoriser les primo accédants. La limite du taux d’effort (part des mensualités dans le revenu) passe de 33 à 35 %, la durée maximale des prêts passe de 25 à 27 ans et le taux de flexibilité accordé aux banques (dépassant les limites fixées) passe de 15 à 20 %.
L’avis des agences de notation
En Europe, les niveaux record d’endettement des Etats n’inquiètent pas plus que cela les principales agences de notation (au moins en façade). Grâce au bras monétaire du nom de BCE, le service de la dette des Etats coûte de moins en moins cher du fait de la baisse des taux. C’est ce qui rassure les agences, malgré l’envolée des stocks de dettes rapportés aux PIB. Cette année, Fitch a été la seule à dégrader des notations d’émetteurs souverains européens : l’Italie à BBB- et la Slovaquie à A. En résumé, sur les dettes d’Etats, elles n’ont pas aggravé la situation de ces émetteurs par une attitude procyclique : dégrader une notation de crédit conduit à une augmentation du taux de refinancement de l’émetteur qui conduit à une nouvelle dégradation de notation de crédit et ainsi de suite.
Dans le reste de l’actualité
Macron a été testé positif : heureusement qu’il n’a pas pu venir déjeuner à la maison dimanche dernier.
Toute l’équipe d’Investeam Wealth vous souhaite de très belles fêtes de fin d’année !
Calendrier macro-économique
08h00 : ventes au détail (Royaume-Uni)
08h00 : prix à la production (Allemagne)
10h00 : climat des affaires (Allemagne)