L’accord du jour
Hier à Vienne, les membres de l’OPEP et ses dix alliés se sont finalement mis d’accord sur une hausse graduelle de leur production de pétrole brut jusqu’en septembre 2022. Les craintes de voir les cours de l’or noir continuer à s’envoler avec la réouverture des économies redescendent donc un peu. Le cours du Brent recule légèrement ce matin (-1,3 %), à 72,3 dollars le baril.
Une première depuis le printemps
Alors que les taux d’Etats remontaient en flèche au premier semestre, ils baissent depuis quelques semaines. Ainsi, le taux de l’OAT à 10 ans, l’emprunt d’Etat français de référence, est repassé en territoire négatif en fin de semaine dernière : -0,02 % ! Les anticipations d’inflation et l’évolution de la situation sanitaire sont les deux seules variables qui comptent aujourd’hui…
… En clair
D’un côté, la peur d’une explosion de l’inflation, du fait de la reprise économique, est de moins en moins présente, ce qui atténue la crainte des investisseurs de subir une érosion (par l’inflation à moyen terme) de leurs placements en obligations d’Etats (peu risquées mais surtout peu rémunératrices). D’un autre côté, le variant delta ravivent les inquiétudes autour de la situation sanitaire, ce qui peut pousser les investisseurs à se réfugier dans les actifs les moins risqués (ceux émis par les Etats) pour limiter une éventuelle « casse ».
Le grand boom
Au premier semestre, 1 070 sociétés ont pris le chemin de la Bourse pour une levée de capitaux totale de 222 milliards de dollars dans le monde. Des chiffres record depuis plus de 20 ans ! Les sociétés ont profité de l’engouement des investisseurs pour le risque, i.e. le marché d’actions. L’Asie a attiré près d’un tiers (en montants) et près de la moitié (en volumes) des introductions en Bourse (IPO). La plus grosse IPO s’est tenue à Hong Kong avec le concurrent chinois de TikTok, Kuaishou Technology, pour 6,2 milliards de dollars en février.
Dans le reste de l’actualité
En France, plus de 1 600 distributeurs automatiques de billets ont été fermés en 2020.
Boris Johnson est cas contact.
« Le ministre de l’Agriculture annonce la fin du broyage des poussins mâles » (Le Figaro).
Calendrier macro-économique
Nothing. Nichts. Nada. Niente.