Breakfast News | 21 novembre 2019

Etes-vous entré dans l’histoire…

… en entrant dans le capital de la FDJ (suivant les sirènes de son fameux slogan publicitaire) ? Aujourd’hui, la FDJ entre en Bourse sur la fourchette haute (19,9 euros). Ce prix valorise la cession de 52 % du capital détenu par l’Etat à environ 1,9 milliard d’euros. Par excès de demande, seuls les ordres de particuliers de moins de 2 000 euros ont pu être satisfaits à 100 %. Au-delà, environ 10 % de la demande est servie.

Quels enseignements sur la stratégie de l’Etat ?

A court terme, ce chèque est évidemment bienvenu pour le gouvernement. Toutefois, le calcul à moyen terme est moins évident. En effet, bien qu’officiellement affecté à un fonds pour le financement de l’innovation, cet argent frais devrait vite être englouti par le rythme effréné des dépenses publiques. Il faut également comprendre que le potentiel de hausse boursière du titre FDJ est amoindri. Rappelons que la fourchette d’introduction était de 16,5 à 19,9 euros, soit un écart de 20,6 % qui finit dans la poche de l’Etat plutôt que dans celle de l’actionnariat populaire, en apparence choyé par Bruno Le Maire.

Refroidissement sino-américain

Dernièrement, les chances de signature de la phase 1 de l’accord sino-américain se réduisent. Trump déclare que, à défaut de signature rapide, il remettrait à l’ordre du jour les augmentations des droits de douane…. De son côté, la Chine compte sur l’annulation pure et simple de toutes les surtaxes imposées depuis le début des négociations. Ajoutons à cela que le vote à l’unanimité des sénateurs américains, en faveur du soutien des « droits de l’Homme et de la démocratie » à Hong Kong, a fortement déplu à Pékin…

L’aimant français

Selon une récente étude de Business France, l’attractivité économique de la France est en constante augmentation depuis ces 5 dernières années. Aujourd’hui, 84 % des dirigeants de sociétés étrangères implantées en France jugent le pays attractif ! Depuis le début de l’année, les investissements étrangers reculent en Europe alors qu’ils sont légèrement positifs en France. Sur la base d’une autre étude menée par le cabinet EY, ce pouvoir de séduction français s’explique en grande partie par une concurrence affaiblie, moins féroce. Le modèle allemand, fondé sur l’industrie et l’exportation, souffre du contexte économique mondial. Celui des Italiens patine. Enfin, celui des Britanniques manque de visibilité en raison du Brexit.

Dans le reste de l’actualité

La banque centrale d’Indonésie est la banque centrale la plus suivie sur Twitter.

« Entre Quotidien et Valeurs actuelles, la guerre est déclarée » (Le Figaro).

Calendrier macro-économique

13h30 : Minutes de la BCE (zone euro)

14h30 : inscriptions hebdomadaires au chômage (Etats-Unis)

14h30 : indice manufacturier de la Fed de Philadelphie (Etats-Unis)

16h00 : ventes de logements existants (Etats-Unis)

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