La semaine du plafond
Aux Etats-Unis, le Congrès a jusqu’au 1er juin pour voter l’augmentation du plafond de la dette publique, sans quoi le pays pourrait se trouver en défaut de paiement, dans l’impossibilité donc d’emprunter, de rembourser ses dettes et, très vite, d’assumer par exemple le paiement des salaires des fonctionnaires. Un cercle infernal qui, bien que envisageable au moins quelques jours, reste hautement improbable.
Le jeu politique
Chaque camp défend ses convictions. Les Républicains, par exemple, réclament des coupes budgétaires avant de donner leur accord. Y parviendront-ils ? Quelle que soit la réponse, Démocrates et Républicains sont condamnés à tomber d’accord sur un relèvement du plafond à la dernière minute pour éviter le scénario catastrophe.
Le pschitt continue
La mode des SPAC (Special Purpose Acquisition Company) n’aura pas fait long feu avec le resserrement des conditions monétaires. Après Pegasus Europe (le plus grand SPAC d’Europe) le mois dernier, c’est au tour du SPAC lancé et coté par Accor en 2021 de disparaître. Faute d’avoir pu trouver une(des) cible(s) à racheter, les quelque 300 millions d’euros levés auprès d’investisseurs vont être restitués, déduction faite des frais de fonctionnement.
Démantèlement d’Alibaba
Fin mars, Alibaba annonçait travailler sur la séparation en six unités distinctes de ses six principales activités : une volonté plus que motivée par les autorités chinoises. Ces derniers jours, le groupe a annoncé concrètement l’introduction en Bourse de ses branches logistiques et épicerie ainsi que de son activité cloud dont la croissance, en relais des activités plus matures d’e-commerce, a été fulgurante ces dernières années.
Dans le reste de l’actualité
En mai, cette semaine est la seule de cinq jours travaillés.
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Calendrier macro-économique
Nothing. Nichts. Nada. Niente.
