Cocktail pétrolier
Le possible embargo européen sur le pétrole russe, l’attaque d’une installation pétrolière saoudienne par les rebelles Houthis et les tensions sur les chaînes d’approvisionnement mondiales : trois ingrédients qui contribuent à la nouvelle hausse des cours de l’or noir. Depuis le début de la semaine, le baril de Brent grimpe à nouveau de 7 %, à 115 dollars ce matin. Toutefois, le pic du 7 mars, à 139 dollars, est encore loin !
Réouverture
Après trois semaines d’interruption, la réouverture progressive du marché obligataire russe ne concerne que les obligations libellées en roubles (les OZF) ; les opérations sur les obligations en devises (étrangères) restant très limitées du fait des sanctions internationales. La Bourse de Moscou (le marché actions) reste fermée. Aucune date de réouverture n’a été avancée à ce jour.
Au cœur de toutes les attentions
La banque centrale russe (BCR) se veut rassurante. Elle s’est engagée à acheter massivement des emprunts d’Etat pour, d’une part, financer les dépenses de l’Etat (cela dit à mots couverts) et, d’autre part, fournir la liquidité nécessaire pour retrouver un semblant de calme sur le marché. Cette annonce de la BCR a fait chuter significativement les taux des emprunts d’Etat russes hier (-300 points de base dans la séance). Ce matin, le taux à 10 ans évolue autour de 14 % ; il était inférieur à 10 % avant l’offensive en Ukraine.
Loin d’être nul
Certes, l’Etat russe est parvenu à payer la semaine dernière les 117 millions de dollars d’intérêts qu’il devait en devises étrangères. Pour autant, le risque de défaut est loin d’être nul. Pour le reste de l’année, le pays devra honorer 4,7 milliards de dollars d’intérêts et de remboursements sur sa dette souveraine (dont 2 milliards de dollars dès le mois prochain) pour éviter la faillite. L’exercice sera hautement compliqué, sachant que deux tiers des réserves de change de la BCR sont gelés à l’étranger.
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