Breakfast News | 22 novembre 2022

Une pause méritée

Après sept semaines consécutives de hausse (+18,3 % au total pour l’EURO STOXX 50), les marchés d’actions européens calent un peu en ce début de semaine. Les investisseurs scrutent la nouvelle flambée de cas Covid-19 en Chine, quelques jours après que les autorités ont décidé de desserrer progressivement l’étau des restrictions sanitaires.

Question de timing

Jusqu’ici, entre tensions inflationnistes internationales et capacités productives chinoises, le timing semblait idéal. La Chine allait se remettre à fonctionner – produire, consommer et exporter – à plein régime, à l’heure où la croissance économique mondiale avait besoin d’un coup de pouce et que l’inflation commençait à ralentir.

Les enjeux

Mais si la Chine est à nouveau freinée par une politique zéro-Covid, le timing sera faussé et les marchés risqués (d’actions principalement) s’ajusteront probablement à la baisse. La Chine a besoin de croissance économique dès maintenant si elle veut tenir ses objectifs (même maquillés). Alors, entre une libre circulation du virus, préjudiciable pour une population peu vaccinée et donc vulnérable, et une politique zéro-Covid, préjudiciable pour l’économie, quelle décision prendra Xi Jinping ? Le mieux serait peut-être un mix des deux options…

Accord sur le gaz

Toujours sur la Chine : le pays vient de sécuriser à long terme (sur 27 ans) un approvisionnement massif en gaz naturel liquéfié (GNL) auprès du Qatar. Ils se sont bien trouvés : la Chine est la première importatrice au monde et le Qatar le deuxième exportateur (derrière l’Australie). En termes de réserves identifiées, le Qatar est également le numéro un, à égalité avec les Etats-Unis. L’exploitation du plus grand gisement au monde, à partager avec l’Iran, va permettre au Qatar d’augmenter sa production de plus de 60 % à horizon 2027.

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