Rédigées par Benjamin Frazer, Conseiller en investissements financiers chez Investeam Wealth
Aller-retour réfrigérant sur les banques espagnoles
Les valeurs bancaires espagnoles ont été injustement secouées vendredi dernier. Jeudi, à la surprise générale, la Cour suprême espagnole prenait une décision qui imputait aux banques le règlement d’un impôt sur les transactions immobilières. Vendredi matin, des valeurs telles que CaixaBank, Bankia, Banco Sabadell et Bakinter perdaient jusqu’à 7 % en Bourse. L’institution annulait aussitôt cette mesure erronément passée… Les titres reprenaient des couleurs dans l’après-midi.
L’Italie s’entête
Non, le gouvernement italien ne reculera pas sur son budget. Le message est clair (depuis un moment) et la Commission européenne n’y pourra rien cette semaine. Avec une dette publique dépassant les 130 % du PIB, l’Italie va signer un budget déficitaire de 2,4 % du PIB l’an prochain avant de le réduire de 2,1 % et 1,8 % en 2020 et 2021. L’endettement n’est donc pas près de se résorber, d’autant que la croissance ne semble pas être au rendez-vous (+0,1 % au troisième trimestre après +0,2 % au deuxième). Le gouvernement table sur une croissance de 1,5 % l’an prochain, chiffre auquel aucune institution internationale ne croit aujourd’hui. En attendant, Moody’s a dégradé la note de l’Italie de « Baa2 » à « Baa3 » (le dernier cran avant de tomber dans les emprunts à haut rendement/risque). Le spread de taux à 10 ans entre dettes italienne et allemande atteint aujourd’hui 347 points de base (0,347 %).
Des marchés chinois dociles
Vendredi, les chiffres de la croissance n’étaient pas à la hauteur des attentes. Depuis le début de l’année, les marchés financiers chinois baissaient de plus de 20 %. Alors banque centrale, gendarme de la Bourse et gouvernement ont uni leurs forces et appelé verbalement – via les médias – les investisseurs chinois au calme et à la confiance. Résultat, aujourd’hui, les marchés chinois ont nettement progressé (en moyenne 4 %).
Revoilà l’or
Troisième semaine de hausse d’affilée pour l’or : cela faisait longtemps qu’il n’avait pas rebondi ainsi. Cet actif, pourtant refuge, était délaissé depuis le début de l’année, malgré les tensions palpables en Europe, au Moyen-Orient et entre la Chine et les Etats-Unis. Le déclic acheteur a été la baisse des marchés d’actions et de taux il y a 10 jours. Il est toujours bon d’avoir une petite ligne refuge en portefeuille.
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