Bloomberg à la Maison-Blanche
Michael Bloomberg, l’ex-maire de New York, a officialisé hier sa candidature démocrate « pour battre Donald Trump et reconstruire l’Amérique » ! Aux Etats-Unis plus qu’ailleurs, l’argent injecté dans la campagne compte ! Fort de ses 55 milliards de dollars de fortune personnelle, Bloomberg se dit mieux armé que ses camarades démocrates pour rivaliser avec les petits 3,1 milliards (selon Forbes) de Trump.
Quel potentiel pour la FDJ ?
Après une introduction en Bourse (IPO) au plus haut de la fourchette, un effet rattrapage a eu lieu pour ses premiers jours de cotation (environ +16 %). Les institutionnels, qui n’ont pas pu être servis entièrement lors de l’IPO, ont dû se précipiter pour renforcer leur ligne en portefeuille. La FDJ est typiquement la société « vache à lait » que cherche une certaine catégorie de gérants. Il en résulte un ratio de valorisation boursière sur bénéfices (PER) particulièrement élevé, tutoyant le niveau de nos champions français du luxe. Il reste que les perspectives de croissance/rentabilité sont légèrement différentes…
Juste prix ou sous-valorisation ?
En Bourse, les secteurs automobile et bancaire font partie des moins chers (PER les moins élevés). Particulièrement cyclique, l’industrie automobile dépend fortement de la santé des économies qui montrent depuis quelques temps des signes de ralentissement. Ajoutons à cette difficulté les récents scandales (ex : dieselgate) à se faire pardonner et le coût de sa transformation vers une production plus verte. De son côté, le secteur bancaire connaît un contexte encore plus inédit : baisse des taux, ralentissement économique, concurrence des acteurs numériques et augmentation des coûts réglementaires. Ces niveaux de valorisation paraissent donc fondés. Le temps que chacun de ces contextes évolue, nous optons plus pour un juste prix qu’une sous-valorisation.
Plus politique que monétaire
Voilà comment nous pouvons qualifier le discours de Christine Lagarde, nouvelle Présidente de la BCE qui s’est bien gardée de donner quelque piste que ce soit sur ses prochaines intentions. Pour cela, il faudra attendre au plus tôt le 12 décembre prochain, date de la prochaine réunion de politique monétaire. En attendant, comme Draghi avant elle, Lagarde a prononcé un nouvel appel à l’assouplissement des plans budgétaires des Etats membres pour soutenir la croissance. Par ailleurs, elle a appelé à miser sur le marché intérieur européen plutôt que sur l’export hors UE dans un contexte international incertain.
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