Breakfast News | 26 février 2020

Pas de répit

Hier, la référence européenne des marchés actions, l’Euro Stoxx 50, a poursuivi sa descente (-2,07 %). Depuis mercredi soir dernier, la baisse atteint 7,57 %. Le constat est le même ailleurs. La dynamique ne semble pas s’enrayer, à en croire l’orientation des marchés asiatiques cette nuit (-1,23 % pour l’indice chinois CSI 300) et celle des marchés européens ce matin.

Une lumière dans l’obscurité

Arkema : le cours de Bourse du groupe de chimie français a bondi de 6,44 % sur la séance d’hier. La moins bonne nouvelle, c’est le pourquoi. Elliott, le fonds activiste américain, aurait pris une petite participation au capital. L’activiste est bien connu pour ses prises de contrôle mettant sous pression ses cibles pour générer, rarement sur le long terme, du cash par des cessions d’actifs et/ou des plans de restructuration. Cette nouvelle ravit donc, à court terme, les actionnaires et justifie le bond boursier.

De nouveaux clients à tout prix

A coup de gigantesques plans d’acquisition de nouveaux clients, les néo-banques – ces banques 2.0 défiant le modèle traditionnel bancaire – rivalisent avec leurs grands-mères en termes de nombres de clients. Le leader Revolut, britannique, compte aujourd’hui plus de 10 millions de clients dans le monde et se valorise 5,5 milliards de dollars. Son plus féroce concurrent, l’allemand N26, n’est pas en reste avec ses 5 millions de clients et sa valorisation de 3,5 milliards de dollars. Elles n’ont pas de mal à lever des fonds pour financer leur très coûteux modèle. Encore hier, Revolut annonçait une levée de 500 millions de dollars : un record absolu dans le secteur. Cependant, le modèle est encore déficitaire : Revolut a perdu plus de 40 millions de dollars en 2018 et 2019 devrait s’avérer négatif aussi.

Pas contente

La Cour des comptes vient de publier son rapport sur les finances publiques françaises. Sans surprise, elle est déçue. Après neutralisation des mesures exceptionnelles et temporaires, elle pointe du doigt la stabilisation du déficit public et donc celle de la dette (sur PIB). La réduction des dépenses (les économies) promise par le gouvernement n’est pas au rendez-vous…

Dans le reste de l’actualité

Grâce au streaming, le piratage accuse une baisse de -23 % l’an dernier.

Pour 500 millions d’euros, Natixis cède 29,5 % de l’assureur-crédit français Coface à Arch Capital Group.

Le Parlement chinois approuve une loi visant à empêcher « la mauvaise habitude de trop consommer d’animaux sauvages. »

En France, seuls 7 hommes sur 10 prennent une douche quotidienne (enquête Ifop pour Le Parisien et Aujourd’hui en France).

Calendrier macro-économique

08h45 : confiance des consommateurs (France)

12h00 : nombre de demandeurs d’emploi (France)

16h00 : ventes de logements neufs (Etats-Unis)

16h30 : stocks de pétrole brut (Etats-Unis)

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