Breakfast News | 26 septembre 2019

Rédigées par Benjamin Frazer, Conseiller en investissements financiers chez Investeam Wealth

Tremblement aux States

Pelosi, la Présidente de la Chambre des Représentants a lancé, officiellement hier, la procédure de destitution (impeachment) à l’encontre de Trump. La dernière remonte à 1998 contre Clinton et, avant lui, on retrouve Nixon (1974) et Johnson (1868). Au final, aucune de ces procédures n’a abouti : Johnson et Clinton ont été acquittés par le Sénat et Nixon a démissionné. Concernant Trump, la procédure a également peu de chance d’aboutir, mais devrait prendre du temps et, surtout, devenir un boulet pour sa campagne présidentielle de novembre 2020…

De quoi l’accuse-t-on ?

Il lui est reproché d’avoir fait pression sur Zelensky, le Président ukrainien, pour lui soutirer des informations sur un de ses rivaux politiques : Biden, l’ancien Vice-Président d’Obama. Plus exactement, l’enquête aurait porté sur la corruption du fils Biden au sein d’une entreprise ukrainienne. Si l’accusation contre Trump est avérée, elle constituerait une violation de la Constitution pouvant conduire à sa destitution.

Vestige d’un passé révolu

Cette expression utilisée par Sylvie Coriat, membre du Comité exécutif d’Allianz France, définit très bien le fonds en euros de l’assurance-vie. Rappelons qu’il est principalement investi en emprunts d’Etat. Aujourd’hui, ces derniers offrent des rendements négatifs, voire très négatifs pour les plus « sûrs ». Ce contexte est de plus en plus difficile à gérer pour les assureurs-vie qui doivent garantir un taux positif encore aujourd’hui supérieur à 1 % tandis que leurs stocks de nouvelles souscriptions d’épargnants sont placés à un taux moyen négatif. Les assureurs commencent alors à parler d’incitation à la diversification, de barrière à l’entrée pour limiter les souscriptions ou encore de bonus/malus de fidélité selon la date d’entrée des souscripteurs.

Recentrage pour Continental

Déjà en août dernier, l’équipementier allemand annonçait ne plus investir dans certains composants pour moteurs à combustion. Hier, le groupe a dévoilé son plan à 10 ans, beaucoup plus large, pour négocier le virage de la profonde transformation du secteur automobile. Continental va donc se concentrer sur la voiture autonome et les pneumatiques. Cela induira la suppression de 8 % de ses effectifs. Parallèlement, l’équipementier compte toujours sur la cession partielle (ou totale) de sa division transmission, jusqu’ici retardée par de mauvaises conditions de marché.

Dans le reste de l’actualité

Aujourd’hui, moins de 5 % des groupes du CAC 40 sont neutres en carbone.

Altria et Philip Morris ne se remarieront pas.

Les magasins Ikea atteignent le milliard de visiteurs sur un an.

Calendrier macro-économique

08h00 : confiance des consommateurs (Allemagne)

10h00 : bulletin économique de la BCE (zone euro)

14h30 : inscriptions hebdomadaires au chômage (Etats-Unis)

14h30 : croissance du PIB (Etats-Unis)

16h00 : promesses de ventes de logements (Etats-Unis)

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