Le constat
La semaine a encore été difficile sur tous les marchés, dont les obligataires… Par le passé, il y a peu de situations ayant entraîné des retournements si rapides des valorisations obligataires. On peut évoquer les énormes marchés baissiers du début du XXème siècle et de l’après-WW2, mais ils s’étalaient sur plusieurs années. Plus récemment, le krach de 1994 commence à être moins impressionnant que celui que nous traversons.
Heureusement
Nous pouvons nous concentrer sur l’actif obligataire d’entreprise le plus simple qui soit – taux fixe, échéance fixe, sans option et sans convertibilité – et qui offre un avantage indéniable par rapport à tous les autres actifs financiers : porté à échéance, il n’engendre aucune perte aux investisseurs, sous la seule et improbable réserve que les émetteurs obligataires ne fassent pas faillite. Malgré le contexte macro-économique qui se dégrade, nous sommes en effet très loin de cascades de défauts de paiement pour les grandes entreprises de qualité (investment grade).
En résumé
Dans le « pire » des cas, si vous êtes déjà massivement investi sur cet actif, il convient simplement de faire le dos rond en encaissant une rentabilité certes inférieure au niveau des taux d’aujourd’hui mais toujours positive, et en profitant de la remontée des taux pour réinvestir vos remboursements obligataires à meilleurs comptes. Dans le meilleur et le plus fréquent des cas, vous pouvez renforcer votre exposition obligataire et profiter ainsi d’un couple rendement/risque qui est inédit depuis des dizaines d’années et commence donc à être exceptionnel.
Qui remportera M6 ?
La bataille engagée entre milliardaires va bientôt s’achever. Après l’échec du rapprochement avec TF1, trois offres pour le rachat de M6 se détachent à ce jour : celle de Stéphane Courbit (FL Entertainment) avec Rodolphe Saadé (CMA CGM) et Marc Ladreit de Lacharrière (Fimalac), celle de Daniel Kretinsky (EPH) et celle de Media For Europe (Mediaset) allié à Xavier Niel (Iliad). Les offres s’élèveraient à plus de 19,2 euros par action, soit plus de 1,17 milliard d’euros pour les 48,3 % de parts détenues par l’allemand Bertelsmann.
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