Qui ne tente rien n’a rien !
La Bourse de Hong Kong veut devenir l’alternative crédible au Nasdaq, la bourse des valeurs technologiques américaines. Lancé hier, son nouvel indice dédié, le Hang Seng Tech, regroupe à ce jour les 30 plus grandes valeurs technologiques chinoises dont, bien sûr, Alibaba (563 milliards d’euros de capitalisation) et Tencent (545). En reconstituant ses performances depuis le début de l’année, l’indice affiche une hausse de 45 % contre « seulement » 15 % pour le Nasdaq. Depuis plusieurs mois, de nombreux groupes chinois jouent la double cotation : après les Etats-Unis, ils se lancent sur la Bourse domestique de Hong Kong. C’est le cas d’Alibaba, NetEase et JD.com notamment.
Le Roi Dollar à la peine
Hier, le dollar américain est tombé à son plus bas niveau depuis septembre 2018 (face à un panier de devises étrangères). Juillet pourrait être sa pire performance mensuelle en 10 ans ! L’explication principale est que les Etats-Unis peinent à contenir la propagation du virus. A moyen terme, il n’en résulterait qu’une sous-performance de son économie par rapport à d’autres zones géographiques. Mais à cela s’ajoute le « risque » d’une nouvelle baisse des taux directeurs par la Fed, dont le Comité de politique monétaire se réunit aujourd’hui et demain. Une telle décision pourrait réduire encore l’appétit des investisseurs pour les placements en dollars…
Résultats en vrac
La saison des résultats trimestriels bat son plein ! En France, plusieurs groupes du CAC 40 ont déjà publié. Pour LVMH, le choc le moins violent vient des vins et spiritueux (-33 %). Le groupe a réussi à réduire ses coûts globaux de 30 % au deuxième trimestre. Le chiffre d’affaires a baissé de 38 % sur la même période. Sur le semestre, LVMH accuse un repli de son résultat net de 84 %. L’e-commerce et la consommation chinoise donnent espoir au groupe. Dans un tout autre secteur, l’équipementier automobile Faurecia annonce un recul de ses ventes de 35 % sur les six premiers mois de l’année. Le plus préoccupant est la situation de son cash : 1 milliard d’euros de cash-flow négatif a été enregistré sur la période. Toutefois, le groupe se veut rassurant pour le second semestre : 12 milliards d’euros de commandes ont été prises au premier semestre, ce qui devrait restaurer quelque peu la trésorerie.
L’ère du télétravail
En reconduisant le télétravail jusqu’à l’été 2021 pour ses 200 000 employés à travers le monde, Google est le premier grand groupe américain à oser une si lointaine échéance. De son côté, Twitter (seulement 4 900 salariés) avait déjà promis le télétravail « à vie ». Il n’en reste pas moins que la généralisation du télétravail devrait permettre de faire des économies à tous ces groupes…
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