L’année américaine
L’économie américaine n’est pas entrée en récession en 2019, comme beaucoup l’anticipaient. Sa croissance ressort finalement à +2,3 % en 2019 (Bureau of Economic Analysis). C’est moins bien qu’en 2018 (+2,9 %) mais c’est en ligne avec le consensus. Dans le détail, la guerre commerciale avec la Chine et la crise des Boeing 737 MAX a pesé sur le commerce extérieur. Parallèlement, le moindre dynamisme de l’investissement privé (+1,8 %) n’a pas entièrement été compensé par la croissance des investissements publics (+2,3 %). Côté consommation des ménages (+2,6 %), elle reste le pilier de la croissance du PIB (68 %). Mercredi dernier, la Réserve fédérale a toutefois revu ses anticipations de croissance de la consommation des ménages de « solide » à « modérée ».
Moins bonne année en France
Ce matin, le chiffre de la croissance française au dernier trimestre 2019 est tombé. Il est malheureux : l’activité a reculé de 0,1 %, sous l’effet des grèves notamment. Cette contraction trimestrielle du PIB n’avait plus été vue depuis 2016. Sur l’année, les meubles sont sauvés (+1,2 %) bien que la croissance sorte en-dessous des anticipations de l’Insee et du Ministère de l’Economie et des Finances (+1,3 %).
Et chez les Britanniques ?
Hier, la Banque d’Angleterre – banque centrale britannique – n’a pas baissé ses taux directeurs comme certains s’y attendaient. L’institution justifie ce statu quo par l’amélioration du moral des entreprises depuis la victoire de BoJo aux Législatives de mi-décembre. Elle se garde des munitions en cas de coup dur plus prononcé dû au Brexit. Parallèlement, l’institution a révisé à la baisse ses prévisions de croissance économique britannique. Selon elle, il ne faudra pas s’attendre à une croissance moyenne annuelle supérieure à 1,1 % sur les trois prochaines années.
L’ère de profits
Hier en Bourse, le titre de Tesla grimpait de 10,3 %. Les résultats du constructeur pour le quatrième trimestre 2019 ont clairement enthousiasmé les investisseurs. Et pour cause, Tesla a affiché un résultat net trimestriel positif (105 millions de dollars). C’est le deuxième trimestre profitable consécutif. Cela peut paraître anodin, et il faudra attendre les confirmations chiffrées, mais Tesla est en train de devenir profitable. Pour rappel, jusqu’ici, le constructeur a perdu de l’argent tous les ans.
Dans le reste de l’actualité
Ralf Steph, patron historique de Jaguar Land Rover, descendra de voiture en septembre prochain.
A son tour, Air France suspend tous ses vols vers la Chine.
Calendrier macro-économique
07h30 : croissance du PIB (France)
08h45 : dépenses des ménages (France)
08h45 : indice des prix à la consommation (France)
11h00 : indice des prix à la consommation (zone euro)
11h00 : croissance du PIB (zone euro)
14h30 : indice des prix à la consommation (Etats-Unis)
14h30 : dépenses des ménages (Etats-Unis)
15h45 : indice PMI de Chicago (Etats-Unis)
16h00 : indice Michigan de confiance des consommateurs (Etats-Unis)