Alibaba is back
Les relations entre Jack Ma, le patron d’Alibaba, et les autorités chinoises semblent s’être adoucies. Hier, un accord a été trouvé sur la réorganisation d’Ant Group, la filiale de paiement d’Alibaba, qui devait s’introduire en Bourse il y a déjà deux mois. En attendant, Alibaba a dévoilé ses chiffres du dernier trimestre 2020 : ils sont meilleurs qu’attendu (+37 % sur son chiffre d’affaires). Le groupe en a profité pour lever 5 milliards de dollars de dettes, la plus grosse émission obligataire d’un émetteur asiatique depuis mai dernier (cf. Tencent pour 6 milliards de dollars). Selon Bloomberg, dans les carnets, la demande a dépassé les 30 milliards de dollars.
De nouveau dans le vert
Deutsche Bank a renoué avec les bénéfices (+1 milliard d’euros en 2020) après six années de pertes (-2,6 milliards d’euros en 2019). En comparaison, sa rivale Commerzbank a annoncé de nouvelles pertes (-2,9 milliards d’euros en 2020). En termes de restructuration, les investisseurs n’ont pas vraiment salué ce retour à la rentabilité qui semble bien conjoncturel. En effet, en 2020, la première banque allemande a profité de l’explosion de son activité de banque d’investissement, mais n’a réussi qu’à se stabiliser dans ses autres activités. Du côté des investisseurs, la probable vague de faillites à venir les incite également à la prudence.
Une division par quatre
Emprunter pour acheter un bien immobilier n’a jamais coûté aussi peu cher. Selon Meilleurtaux.com, les taux moyens d’aujourd’hui sont de 0,82 % sur 15 ans, 1,02 % sur 20 ans et 1,28 % sur 25 ans. En 10 ans, le différentiel de taux a fait économiser aux emprunteurs près de 100 000 euros pour un crédit de 300 000 euros sur 20 ans. Sur la période, la baisse du coût de l’emprunt a été la principale raison de la hausse des prix des logements.
Le poids de l’e-commerce
En France, 15 % des produits sont achetés sur internet. La part de marché du e-commerce grandit d’année en année et a fait (logiquement) un bond extraordinaire en 2020. Tandis que les ventes de détail globales ont reculé de 4 % sur l’année, celles réalisées sur internet ont augmenté de 30 %. En résumé, « la crise a fait gagner quatre ans au développement de l’e-commerce » (Marc Lolivier, Délégué général de la Fevad). Si ce bond reste conjoncturel, cette montée en puissance, elle, est structurelle.
Dans le reste de l’actualité
La délation fiscale sera rémunérée grâce au décret du 25 janvier dernier.
Calendrier macro-économique
08h00 : commandes à l’industrie (Allemagne)
14h30 : créations d’emplois non agricoles (Etats-Unis)
14h30 : taux de chômage (Etats-Unis)