L’épilogue
WeWork, l’ex-star américaine des bureaux partagés, perd en moyenne un milliard de dollars par an depuis 2010. Sa capitalisation boursière a fondu de près de 47 milliards. Hier, son titre a été suspendu à la Bourse de New York. WeWork va se placer cette semaine sous la « protection » du régime américain des faillites.
23,3 milliards d’euros
C’est le montant des rachats d’actions des entreprises cotées au SBF 120 depuis le début de l’année à fin septembre. 2021, en année pleine, détient le record avec 28,7 milliards d’euros. 2023 a donc toutes ses chances de le dépasser. TotalEnergies (5,7), BNP Paribas (3,5), AXA (1,6), LVMH (1,5) et Stellantis (1,2) forment le top 5. TotalEnergies devrait atteindre 8,5 milliards d’euros de rachats d’actions d’ici à la fin de l’année.
A l’inverse
L’exemple européen, et plus particulièrement français, est un peu atypique dans le monde. Aux Etats-Unis, où les entreprises cotées financent beaucoup de leurs rachats d’actions par la dette, la remontée des taux d’intérêt a logiquement freiné la cadence qui reste toutefois élevée. Au premier semestre, les rachats d’actions au sein du S&P 500 ont baissé de plus de 20 % par rapport à la même période l’an dernier. A noter que 2022 était une année historique.
Le prochain WeChat
Sur le modèle chinois de cette « application qui comporte tout », X (Twitter), racheté par Elon Musk l’an dernier, proposera bientôt des services financiers à ses utilisateurs. C’est un de ces virages diversifiants également empruntés par des mastodontes comme Apple, Amazon, Alphabet (Google) et Meta (Facebook) depuis plus ou moins longtemps déjà.
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