La volatilité
Bien sûr, elle reste la caractéristique première de la crise que nous traversons, comme le CAC 40 l’a démontré hier. En évoluant autour de -4,9 % à 9h30, l’indice est repassé positif vers 15h, jusqu’à +0,8 %, soutenu par la reprise des négociations entre Kiev et Moscou, avant de redescendre pour clôturer à 17h30 à -1,3 %.
Le prix de l’opposition
En zone euro, une hausse généralisée des prix, associée à une croissance économique atone, redevient de plus en plus probable, marquant le retour du scénario de stagflation. L’opposition de l’UE à la Russie tire significativement vers le haut le coût de l’énergie, de certains métaux et denrées alimentaires, ce qui affecte toutes les chaînes de prix, de l’entreprise au consommateur européen. Et ce qui conduira, à moyen terme, toutes choses étant égales par ailleurs, à un ralentissement de la croissance des entreprises européennes.
Rien que pour le pétrole
L’Insee estime qu’une hausse du baril de 10 dollars relèverait l’inflation française de l’ordre de 0,2 point (0,2 %) la première année et amputerait le PIB français d’à peu près autant. Par ailleurs, les révisions à la baisse des perspectives de croissance économique en zone euro commencent à fleurir. Hier, Barclays a divisé par près de deux sa prévision, à seulement +2,4 % cette année. L’inflation atteindrait 5,6 % en moyenne.
Coface perd la face…
Le métier de la Coface (Compagnie française d’assurance pour le commerce extérieur) consiste à assurer les entreprises contre les risques de défaillance de leurs clients, parmi lesquels ceux qui exportent en Russie. L’assureur français est donc particulièrement secoué en Bourse, comme certaines banques françaises telles que Société Générale. Hier donc, le titre Coface chutait de 12,2 % et, depuis le début de la guerre en Ukraine, son recul atteint 32,8 %. Sans communiquer officiellement sur son exposition à la Russie, des sources proches de la Coface indiquent que cette exposition serait « bien inférieure » à 1 %, soit « bien inférieure » à 5,88 milliards d’euros. Rappelons que la capitalisation boursière de la Coface était de 1,9 milliard d’euros au 31 décembre…
Dans le reste de l’actualité
Emmanuel Macron promet de supprimer la redevance télévisuelle.
C’est la journée internationale des droits des femmes.
Le fonds HLD reprend l’enseigne Ba&sh pour la développer à l’étranger.
Calendrier macro-économique
08h00 : production industrielle (Allemagne)
11h00 : croissance du PIB (Zone euro)
14h30 : balance commerciale (Etats-Unis)