Spectaculaire
Le cumul des réponses budgétaires américaines à la crise actuelle représente près de 27 % du PIB américain. C’est le stimulus le plus fort des économies développées. Il expliquera majoritairement le rebond spectaculaire de l’économie américaine cette année (+6,4 % selon le FMI).
Conséquence
Une des conséquences de ces plans budgétaires massifs sera le creusement du déficit commercial des Etats-Unis. En effet, l’explosion de la consommation des ménages américains devrait nettement alimenter la demande de produits importés. En février dernier, le déficit de la balance commerciale américaine atteignait déjà un niveau record, à 71,1 milliards de dollars. Et cela ne devrait pas s’améliorer avec le retour progressif à une vie normale. Les efforts de Trump, via des taxes punitives notamment, visant à réduire le déficit commercial avec le grand méchant loup – la Chine – n’a pas fonctionné. En février dernier, il a bondi de 10 % pour les seules marchandises.
Accommodant
C’était encore le maître mot des Minutes de la Fed de mercredi soir. La politique accommodante de l’institution restera d’actualité jusqu’à ce qu’elle produise une nette amélioration sur l’emploi et l’inflation américaines. Le cap pourra être ajusté sur la base d’améliorations réelles et non de prévisions. Que la fête continue !
Quel ennui
Les séances boursières se suivent et se ressemblent. Les marchés d’actions poursuivent leur ascension. En France, après avoir franchi son record de 2007 ces derniers jours, le CAC 40 a dépassé hier son record de 2000. C’est le même constat pour plusieurs indices européens. Aux Etats-Unis, hors Nasdaq Composite (indice de la tech), nous assistons également à une pluie de records absolus (S&P 500 et DJ 30). Bref, tout va pour le mieux…
Dans le reste de l’actualité
Macron a annoncé la suppression de l’ENA.
Le marché français du vélo a bondi de 25 % sur un an.
Calendrier macro-économique
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