En attendant le no deal
L’horizon s’assombrit sur le Brexit. Michel Barnier, le négociateur en chef de l’UE, voit désormais la perspective d’un no deal plus probable que celle d’un accord d’ici à la fin de l’année. L’UE se dit prête à poursuivre les négociations en 2021. Le Royaume-Uni reste fermé à cette option.
La planche à billets
Au Japon, le gouvernement a commencé à dévoiler les modalités du troisième plan de relance de l’année, pour 584 milliards d’euros. Il sera évidemment financé par la dette. Selon Fitch Ratings, cette dernière devrait atteindre 260 % du PIB japonais cette année : le ratio le plus élevé jamais expérimenté dans un pays développé. A ce jour, la Banque centrale japonaise détient 40 % du stock de dette publique.
Dans cet océan de liquidités
Beaucoup s’inquiètent de la valorisation élevée des marchés d’actions car beaucoup adorent comparer les ratios de valorisation d’aujourd’hui avec ceux du passé. Aujourd’hui, les taux d’intérêt sont extrêmement bas et les banques centrales déversent des centaines de milliards. En intégrant ces variables, nous pouvons penser que les marchés d’actions ont encore quelques points à prendre.
La fin de la partie
Ce n’est pas pour tout de suite mais elle sera sifflée par les banques centrales quand elles reprendront leurs billes : c’est la variable connue. A ce moment-là, les taux d’intérêt devraient remonter et les marchés d’actions baisser. L’inconnue est la pente que prendront ces deux courbes, avec plus ou moins de volatilité. Cela dépendra en grande partie de la communication des banques centrales et de l’état de l’économie (qui se sera amélioré sinon elles ne le feraient pas).
Dans le reste de l’actualité
« Le porte-avions Charles de Gaulle aura un successeur en 2038 » (Les Echos).
Cdiscount lance sa plateforme de produits d’occasion.
Calendrier macro-économique
08h00 : balance commerciale (Allemagne)
16h00 : rapport JOLTS sur les nouvelles offres d’emploi (Etats-Unis)
16h30 : stocks de pétrole brut (Etats-Unis)