Le prochain secteur à éviter ?
Les grands noms du luxe français (LVMH, Hermès, Kering et L’Oréal) évoluent tous sur des niveaux historiques en Bourse. Les ratios de bénéfices sur capitalisations boursières (price earning ratio – PER) sont désormais plus élevés que les géants de la tech américaine : 65 pour Hermès, 46 pour L’Oréal ou encore 39 pour LVMH contre 47 pour Amazon, 33 pour Microsoft ou encore 25 pour Alphabet (Google).
Les raisons
Tout un tas de bonnes raisons justifient les valorisations boursières actuelles de ces groupes du luxe français qui ont de quoi séduire : des bilans solides, peu endettés et en constante croissance (avant, pendant et après la crise) principalement boostée par la consommation chinoise. Par ailleurs, les marges élevées de ces groupes et la moindre sensibilité de leurs clients aux hausses des prix les rendent moins fragiles que dans d’autres secteurs en cas de remontée de l’inflation (la crainte majeure de ces derniers mois). Enfin, ces groupes ne subissent pas de pression politique visant à les taxer davantage ou à fragmenter leurs activités. Cela dit et une fois les envolées boursières passées, une question se pose : sans désinvestir, est-il aujourd’hui pertinent de « surpondérer » son exposition actions dans le luxe ? Rien n’est moins sûr…
Est-ce encore possible ?
Selon la Banque de France, les taux du crédit immobilier sont tombés en moyenne à 1,15 % en avril après 1,18 % en mars. C’est un nouveau point bas… La durée des prêts s’allonge fortement (236 mois, soit près de 20 ans) et l’apport personnel grossit (+20 % par rapport à décembre 2019). Cette tendance prend le contre-pied de la hausse récente des taux longs sur les marchés. Les banques expliquent qu’elles sont rassurées par les récentes positions et discours de la BCE, et ne sont donc pas enclines, pour le moment, à réagir en réhaussant leurs taux.
Action-réaction
Il est probable que le leader économique mondial de demain sera le pays qui aura gagné la course à l’intelligence artificielle et à l’informatique quantique. Les Etats-Unis l’ont bien compris, et entendent contrer la menace économique venant de Chine, et plus généralement d’Asie, sur des secteurs de pointe tels que la fabrication de semi-conducteurs. Comme rarement en politique, Démocrates et Républicains n’ont fait qu’un pour adopter, hier, un plan d’investissement dans la science et les technologies pour quelque 170 milliards de dollars.
Dans le reste de l’actualité
Finalement, Le London Metal Exchange ne fermera pas son « ring » (marché à la criée).
Apple annonce la refonte de son outil FaceTime pour contrer Zoom, Teams ou encore Google Meet.
Renault est mis en examen pour « tromperie » dans l’affaire du « dieselgate ».
Coup de filet : le crime organisé mondial a été piégé par des téléphones cryptés du FBI.
Pour son introduction en Bourse à venir, Aramis vise une capitalisation de 1,9 à 2,3 milliards d’euros.
Calendrier macro-économique
08h00 : balance commerciale (Allemagne)
16h30 : stocks de pétrole brut (Etats-Unis)