Le Président élu
Finalement, le match présidentiel n’aura pas été si serré que cela. S’il reste des Etats où le vainqueur n’est pas encore désigné, Biden devrait toutefois totaliser plus de 300 grands électeurs (270 suffisent pour être élu Président) à l’issue du scrutin. Au Sénat, la partie n’est pas encore remportée (48 sièges républicains contre 46 démocrates).
Le ridicule ne tue pas
Le déni de Trump devant sa défaite est pathétique. Visiblement, c’est en jouant au Golf tout le week-end que le Président sortant a trouvé du réconfort. Au-delà, ses dénonciations pour fraude aux votes se multiplient, toujours sans preuve. Il se battra probablement jusqu’à la dernière minute, finissant de salir son image comme il affectionne (forcément !) de le faire.
Sur les marchés
La fête se poursuit ce matin en Bourse. Les places européennes ouvrent en large hausse (+1,5 % en moyenne). La volatilité continue de s’effondrer un peu partout, miroir de l’effondrement de l’incertitude sur les élections américaines notamment.
Statu quo
La Réserve fédérale américaine (Fed) a campé sur ses positions jeudi dernier. Comme la BCE quelques jours avant, la Fed a laissé inchangée sa politique monétaire mais pourrait davantage intervenir le mois prochain. Ce statu quo prend racine dans les chiffres de l’activité économique et de l’emploi. Ils continuent à se redresser mais restent bien en-dessous de leurs niveaux d’avant-crise.
Dans le reste de l’actualité
« La Société Générale confirme la suppression de 640 postes » (Les Echos).
Mélenchon sera candidat à l’élection 2022.
Le Tchèque Kretinsky revient en force dans Casino et repasse la barre des 10 % du capital.
Calendrier macro-économique
08h00 : balance commerciale (Allemagne)