Le drame
L’attaque du Hamas en Israël a secoué la Bourse du pays et, par contagion, celles de la région. Hier, le TA35, l’indice phare de la place israélienne, a chuté de près de 8 % au plus bas de la journée avant de se reprendre légèrement. Certes, la Palestine et Israël ne sont pas de gros acteurs du marché pétrolier, mais les cours du baril rebondissent déjà fortement après leurs lourdes chutes de ces dix derniers jours. Une semaine volatile commence.
En parlant de chute
L’équipementier ferroviaire Alstom a plongé en Bourse de -37,6 % jeudi, puis -0,8 % vendredi. Les investisseurs ont sanctionné lourdement l’avertissement du groupe sur sa capacité future à générer des flux de trésorerie positifs. En cause, sa gestion des stocks et son retard dans un programme britannique.
La normalisation des économies
On y revient doucement mais sûrement, au fil de la suppression des aides d’États post-Covid. C’est surtout vrai en France où les défaillances d’entreprises reviennent à leur niveau pré-Covid : 51 160 entreprises ont ouvert des procédures de redressements et de liquidations judiciaires ces douze derniers mois. Pour le deuxième trimestre consécutif, le nombre de défaillances a même été supérieur à la période pré-Covid. Tous les secteurs sont touchés.
Non !
Le marché de l’emploi américain ne veut pas montrer de signes de faiblesse. L’économie américaine a créé le mois dernier 336 000 emplois nets, un chiffre bien au-delà des attentes. En attendant que l’emploi marque le pas, cette donnée conforte la position de la Fed dans sa politique monétaire restrictive.
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