Breakfast News | 9 septembre 2022

La BCE lâche la bride…

L’institution monétaire a remonté ses taux directeurs de 75 points de base (0,75 %). Cette décision n’a pas fait trembler les marchés puisqu’elle était le scénario privilégié par les investisseurs. Pour autant, nous pouvons saluer ce geste d’une ampleur inédite pour la zone euro. Les taux de la BCE atteignent ainsi leurs plus hauts niveaux depuis 10 ans : 0,75 % pour les dépôts, 1,25 % pour les refinancements et 1,5 % pour les prêts.

… Mais pas les chevaux

La BCE a prévenu que la séquence de hausse des taux se poursuivrait au cours des prochaines réunions, « au moins à deux reprises, mais pas plus de cinq fois ». L’autre outil de taille dans la restriction monétaire – c-à-d le dégonflement du bilan de la BCE, par le jeu du non-réinvestissement des obligations détenues arrivées à échéance dans son (énorme) portefeuille – est encore « prématuré » selon l’institution. Chaque chose en son temps, car une telle décision aurait un impact significatif sur les rendements des emprunts d’Etats de la zone euro.

Le plan énergétique britannique

La nouvelle Première ministre britannique Liz Truss vient d’annoncer une intervention massive de l’Etat sur le marché de l’énergie pour protéger les ménages et entreprises. La version britannique du « bouclier tarifaire » atteindra 150 milliards de livres sur deux ans – l’équivalent du soutien mis en place face à la Covid-19 – dont 90 pour les ménages et 60 pour les entreprises. La Première ministre a rejeté l’idée de financer ce soutien par une taxe exceptionnelle sur les profits des producteurs d’énergie.

Encore plus profond

La balance commerciale française s’est encore creusée au mois de juillet, atteignant un déficit de 14,5 milliards d’euros après 13,1 milliards d’euros en juin. Rien d’étonnant : les importations ont augmenté, en euros, plus vite que les exportations du fait de la baisse de la devise européenne et des prix des matières premières toujours élevés.

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