Inflation
Le taux d’inflation globale est souvent assimilé au seul indice des prix à la consommation (IPC) qui demeure fiable et facile à suivre. Toutefois, il n’en est que la principale composante car, pour parfaire son regard sur le phénomène inflationniste, il faut considérer d’autres agents que la seule consommation des ménages. Il existe quatre principaux facteurs d’influence de l’inflation : les coûts, la demande, le taux de change et la masse monétaire.
L’Insee définit l’inflation comme « la perte du pouvoir d’achat de la monnaie qui se traduit par une augmentation générale et durable des prix. » Dans sa méthodologie de calcul, elle suit l’évolution du prix de plus de 200 000 références tous les mois. Le « panier type de la ménagère » est actualisé tous les ans pour ajuster les pondérations des produits consommés.
Le mandat principal des banques centrales est de maintenir une hausse régulière mais modérée du niveau général des prix. Une inflation trop forte a des effets néfastes sur l’économie. Du côté des entreprises, elle entraîne une dégradation de la compétitivité-prix des biens et services qu’elles produisent, les obligeant, face au ralentissement de leur activité, à licencier, d’où une augmentation du chômage. Du côté des ménages, l’inflation se matérialise par une baisse de leur pouvoir d’achat. A l’inverse, la déflation (inflation négative) est tout aussi néfaste puisqu’elle conduit – via la baisse des salaires, la raréfaction des embauches et la progression du chômage – au report psychologique des dépenses et donc à la contraction de l’activité économique.