Risque de change
Le risque de change est lié à l’incertitude autour de l’évolution d’une devise par rapport à une autre.
Du côté de l’investisseur, il supporte ce risque dès lors qu’il se porte acquéreur d’un actif libellé dans une devise différente de celle où il est établi. Par exemple, si l’on considère qu’il acquiert une action d’une entreprise américaine n’intervenant que sur son marché domestique (national), la performance (le rendement) de l’action est exposée non seulement au risque intrinsèque lié à l’entreprise – le risque valeur – mais aussi à la parité devise (domestique) de l’investisseur / devise (étrangère) de l’action. Dans le cas d’une action d’une multinationale, le risque valeur et le risque de change sont mêlés. En effet, les résultats (et donc l’action) de l’entreprise varient déjà selon ses achats/ventes internationaux (et donc des devises étrangères).
Dans certaines zones monétaires, les pays émergents tels que le Venezuela (bolivar vénézuélien) ou la Turquie (livre turque) notamment, le risque de change peut largement l’emporter sur les risques inhérents aux actifs compte tenu de la très forte volatilité des monnaies de ces pays face aux plus stables (dollar et euro notamment) entretenue par l’instabilité de leurs situations économique et politique.
Il est toujours possible de se protéger contre le risque de change au travers des marchés à terme et des produits dérivés mais cela a un coût.