Dons : miser sur les nouvelles technologies pour attirer les jeunes…

C’est le récent pari que le diocèse de Montpellier a décidé de prendre pour séduire une population de donateurs qui peine à traverser les générations.

Ce pari résulte d’un double constat : d’une part la baisse régulière des dons dans le panier de la quête qui clôture les messes et cérémonies religieuses dans l’Hérault — en 4 ans, ils ont baissé de 10 % et l’âge moyen des donateurs a grimpé à 72 ans ; d’autre part, la disparition annoncée des espèces qui nécessite de trouver un autre mode de collecte.

A l’instar de la basilique de Lisieux en Normandie, le diocèse de Montpellier souhaite donc proposer une alternative dématérialisée de sa quête.

Les avis des fidèles sur le sujet sont partagés car le geste de présenter sa carte bancaire ou son téléphone ne revêt pas la même valeur symbolique que celui de donner une pièce sonnante…

En attendant que les paroissiens de l’Hérault s’adaptent à ce nouveau mode de don prévu pour 2019, les prêtres se prêtent au jeu des selfies avec les jeunes. De leur côté, le diocèse et l’archevêque ont créé leur propre compte Twitter pour développer leur proximité avec les jeunes fidèles.

28/01/18 — Source : France 3

Les prêts « de la foule » aux entreprises se développent

La finance alternative a atteint une collecte de 940 millions d’euros l’an dernier, à comparer aux 629 millions d’euros de 2016 et aux 297 millions d’euros de 2015.

Le prêt participatif faisant appel à « la foule » – a séduit pour près de 200 millions d’euros de collecte sur les plateformes de crowdlending : une progression de 100 % par rapport à 2016 selon le dernier baromètre de KPMG et Financement participatif France (FPF).

Ces prêts se sont répartis à 59 % en obligations, 35 % en prêts rémunérés classiques, 4 % en mini bons et 2 % en prêts non rémunérés. Outre les prêts, 83 millions d’euros ont été financés par dons, dont 68 millions « avec récompense » et 58 millions d’euros au capital de structures financées.

Les autres canaux de financement en ligne, que sont les fonds de prêts aux entreprises, les prêts à la consommation et les cagnottes, ont respectivement collecté 215, 231 et 155 millions d’euros.

25/01/18 — Source : Les Echos

Diminution du trou dans la couche d’ozone

Indispensable à la vie sur terre, la couche d’ozone joue un rôle vital dans l’absorption des rayons ultraviolets du soleil, nocifs pour la peau et le système immunitaire.

D’où le cri d’alarme lancé en 1979 lorsque fut observé, pour la première fois au-dessus de l’Antarctique, un trou dans la couche d’ozone provoqué par des émanations de produits contenant du chlore, les fameux CFC. Ce trou temporaire, qui apparait désormais chaque hiver lorsque les températures sont très basses, gagnait en taille au fil des ans.

Bonne nouvelle ! Le satellite Aura de la NASA vient d’apporter la preuve que ce trou s’est réduit de 20 % sur la période 2005-2016, une conséquence directe de l’interdiction internationale des chlorofluorcarbures en 1987 (Protocole de Montréal), ratifié par 197 pays membres de l’ONU depuis 2009, le seul traité universel existant à ce jour, dont les hommes pourraient s’inspirer pour des causes tout aussi vitales.

08/01/18 — Source : Sciences et Avenir

Le regard des Français sur la bioéthique évolue

Le 18 janvier prochain, se tiendront les états généraux de la bioéthique, organisés par le comité consultatif national d’éthique (CCNE).

Selon un sondage mené par l’IFOP, 89 % des Français accordent une grande importance aux sujets de bioéthique.

Ainsi, ils soutiennent à 60 % (24 % en 1990) l’élargissement de la procréation médicalement assistée (PMA) aux couples de femmes et à 57 % aux femmes seules.

Ils attendent également une nouvelle loi sur la fin de vie (89 %) et se disent favorables (64 %) à la levée de l’interdiction de la gestation pour autrui (GPA). Notons que celle-ci est déjà autorisée aux Pays-Bas, en Angleterre et en Grèce. Les sondés catholiques pratiquants se distinguent par un engagement moindre sur ces évolutions.

03/01/18 — Source : UP’ Magazine

… et sur les fonds d’investissement pour pallier la réforme de l’ISF

Soutenues par les dons défiscalisés, les fondations et les institutions cultuelles s’accordent sur un même constat.

Les dons liés à l’ISF devraient baisser en 2018 — de 40 % selon Frédéric Théret, alors que la fiscalité devrait être perçue, toujours selon le directeur du développement de la Fondation de France, comme « un accélérateur des donations et non comme le moteur de la générosité. »

Face à cette réduction de leurs ressources en dons, les fondations et diocèses se tournent vers d’autres alternatives. Parmi ces dernières, le recours à des fonds dédiés consiste à partager le rendement de ces fonds entre donateurs-investisseurs et institutions. Cependant, ce partage vaut également pour le risque à l’heure où les taux bas compriment les performances financières des supports classiques.

Dans ce contexte, une classe d’actifs peut toutefois séduire les donateurs investisseurs : les entreprises non cotées. Avec des promesses de rendement avoisinant les 10% en moyenne par an (depuis 1987, selon l’Afic), ces dernières offrent la possibilité d’investir dans l’économie réelle, plus proche des donateurs.

26/12/17 — Source : Les Echos

Les pistes pour moderniser le secteur associatif

Une récente étude KPMG apporte des propositions concrètes sur la modernisation du secteur associatif.

Première recommandation du cabinet qui constate le flou juridique entourant la notion d’intérêt général : « encourager les collectivités territoriales à définir le périmètre des activités relevant des SSIG (services sociaux d’intérêt général) » pour permettre, notamment aux plus petites associations, de pérenniser leur subventionnement.

Deuxièmement, le cabinet propose de renforcer le potentiel d’innovation sociale du secteur en créant des dispositifs de financement sous supervision du Parlement européen avec, en parallèle, la mise en place d’outils permettant de mesurer l’impact de ces politiques de financement.

Troisièmement, KPMG plaide pour le développement de modèles de financements pérennes qui passeraient par des incitations fiscales, à l’image de la loi hongroise permettant au contribuable d’allouer 1 % de son impôt sur le revenu à une organisation à but non lucratif.

Enfin, le cabinet préconise de valoriser le bénévolat et de professionnaliser les acteurs associatifs, avec la prise en charge de la formation des bénévoles par l’Etat et la systématisation de « la consultation du secteur, préalablement à l’élaboration des politiques publiques de soutien à l’emploi. » (KPMG)

15/12/17 — Source : Care News

Les mauvais élèves de la finance verte en France

A l’occasion du One Planet Summit qui s’est déroulé le 12 décembre dernier, des ONG en ont profité pour dénoncer les pratiques d’investissement de certaines institutions et entreprises qui « continuent de soutenir financièrement les énergies fossiles, principale cause des dérèglements climatiques » selon les termes du rapport de l’ONG 350.org.

Au premier rang se trouve la Caisse des dépôts et consignations (CDC), avec ses prêts directs et prises de participations dans l’industrie fossile. Derrière une « politique d’exclusion de son portefeuille des entreprises dont les activités liées au charbon dépassent 20 % de leur chiffre d’affaires, » la CDC reste investie, selon le rapport ONG 350.org, dans de grands groupes miniers qui échappent au couperet des 20% grâce à leurs autres activités.

On retrouve également l’épargne réglementée (Livret A et LDD), gérés par la CDC au sein d’un fonds épargne investi sans grande transparence.

Côté entreprises, le Réseau Action Climat a repris les rapports de 1 089 entreprises ayant communiqué sur leurs émissions en 2016. Seulement 1,4 % d’entre elles ont mis en place un objectif en ligne avec l’Accord de Paris et la trajectoire des 2°C au niveau mondial.

11/12/17 — Source : Sciences et Avenir

Un nouveau robot pour déceler la vie sur Encelade

Avant Cassini, la sonde qui s’est désintégrée récemment dans l’atmosphère de Saturne, les scientifiques pensaient que la surface de la petite lune de Saturne, Encelade, était entièrement gelée.

Il se trouve que la sonde a révélé des oscillations dans l’orbite de la lune, suggérant la présence d’un océan liquide intérieur. Autour du pôle Sud, des fissures dans la glace, qui laissent s’échapper des vapeurs d’eau et des molécules organiques, militent en faveur de l’existence d’une vie sur Encelade.

Le tout dernier instrument développé par la NASA, le Subelimeter Enceladus Life Fundamentals Instrument (SELFI), sera installé sur une nouvelle sonde dont la mission sera d’étudier la composition de la vapeur d’eau crachée par le pôle Sud.

Encelade attire bien d’autres regards. En particulier, le milliardaire russe Yuri Milner compte financer une mission d’exploration de cette même lune de Saturne !

06/12/17 — Source : Science Post

Baisse généralisée des dons en France

Le baromètre de la générosité de Recherches & Solidarités a mis en avant une évolution inédite des dons des particuliers aux associations.

En 2016, le nombre de personnes ayant déclaré un don sur leur déclaration d’impôt sur le revenu a baissé de 4,2 % tandis que le montant des dons reste inchangé. Ils étaient 5,28 millions de foyers fiscaux en 2016 contre 5,51 millions en 2015. Le montant total des dons avoisinait 2,49 milliards d’euros en 2016 contre 2,48 en 2015.

Fait le plus notoire : la stagnation du montant qui croissait de façon régulière depuis des années.

Rapporté aux associations diocésaines, le constat est moins alarmant. En 2016, le montant des dons enregistré était en hausse de 1,3 % tandis que le nombre de donateurs baissait de 2,6 %. La croissance des nouvelles formes de dons (crowdfunding, arrondis, dons par SMS, etc.) ne favorisent pas la récurrence des dons, comme on le constate sur les prélèvement automatique notamment.

Une bonne nouvelle toutefois, les dons moyens atteignent 472 euros en 2016, contre 450 euros en 2015.

04/12/17 — Source : La Croix

Priorité du symposium sur le désarmement nucléaire

Le Vatican a accueilli le week-end dernier un symposium sur le désarmement nucléaire organisé par le dicastère pour le Service du développement humain intégral.

Partant du principe, rappelé par le pape François, que le désarmement intégral et le développement intégral sont intimement liés, trois conclusions principales ressortent de cette conférence.

Premièrement, les ressources financières consacrées au développement et à l’entretien de l’armement nucléaire pourraient être largement réallouées à des causes plus nobles, telles que la promotion du développement, de la paix et de la justice.

Deuxièmement, la dissuasion nucléaire pratiquée par les grandes puissances armées n’est pas une réponse adéquate aux conflits internationaux puisqu’elle maintient les pays en état d’alerte constant et ne peut donc constituer un socle solide lequel peut être bâtie.

Enfin, c’est sur un désarmement nucléaire concerté et collectif que le Vatican attire l’attention, invitant les Etats qui ne l’ont pas fait, et en particulier les puissances nucléaires, à ratifier le Traité de l’ONU sur l’interdiction des armes nucléaires, adopté par 122 pays sur 192 et ratifié par seulement 53 Etats.

12/11/17 — Source : Radio Vatican