… et sur les fonds d’investissement pour pallier la réforme de l’ISF
Soutenues par les dons défiscalisés, les fondations et les institutions cultuelles s’accordent sur un même constat.
Les dons liés à l’ISF devraient baisser en 2018 — de 40 % selon Frédéric Théret, alors que la fiscalité devrait être perçue, toujours selon le directeur du développement de la Fondation de France, comme « un accélérateur des donations et non comme le moteur de la générosité. »
Face à cette réduction de leurs ressources en dons, les fondations et diocèses se tournent vers d’autres alternatives. Parmi ces dernières, le recours à des fonds dédiés consiste à partager le rendement de ces fonds entre donateurs-investisseurs et institutions. Cependant, ce partage vaut également pour le risque à l’heure où les taux bas compriment les performances financières des supports classiques.
Dans ce contexte, une classe d’actifs peut toutefois séduire les donateurs investisseurs : les entreprises non cotées. Avec des promesses de rendement avoisinant les 10% en moyenne par an (depuis 1987, selon l’Afic), ces dernières offrent la possibilité d’investir dans l’économie réelle, plus proche des donateurs.
26/12/17 — Source : Les Echos