Les mauvais élèves de la finance verte en France
A l’occasion du One Planet Summit qui s’est déroulé le 12 décembre dernier, des ONG en ont profité pour dénoncer les pratiques d’investissement de certaines institutions et entreprises qui « continuent de soutenir financièrement les énergies fossiles, principale cause des dérèglements climatiques » selon les termes du rapport de l’ONG 350.org.
Au premier rang se trouve la Caisse des dépôts et consignations (CDC), avec ses prêts directs et prises de participations dans l’industrie fossile. Derrière une « politique d’exclusion de son portefeuille des entreprises dont les activités liées au charbon dépassent 20 % de leur chiffre d’affaires, » la CDC reste investie, selon le rapport ONG 350.org, dans de grands groupes miniers qui échappent au couperet des 20% grâce à leurs autres activités.
On retrouve également l’épargne réglementée (Livret A et LDD), gérés par la CDC au sein d’un fonds épargne investi sans grande transparence.
Côté entreprises, le Réseau Action Climat a repris les rapports de 1 089 entreprises ayant communiqué sur leurs émissions en 2016. Seulement 1,4 % d’entre elles ont mis en place un objectif en ligne avec l’Accord de Paris et la trajectoire des 2°C au niveau mondial.
11/12/17 — Source : Sciences et Avenir