A l’épreuve de la deuxième vague
La seconde partie du mois précédent a sonné le vif retour de l’épidémie sur le continent européen. L’Irlande et le Pays de Galles ont été les premières zones à confiner à nouveau leur population. Ces derniers jours, la mesure se généralise au reste de l’Europe. Cette fois-ci, elle est mise en œuvre avec plus ou moins de laxisme, pour le plus grand bien d’une économie encore pas tout à fait relevée du confinement printanier. En effet, de nombreux secteurs restent « ouverts » encore aujourd’hui. Parallèlement, l’imminente élection d’un nouveau Président à la tête des Etats-Unis a été un facteur d’incertitude majeure sur les marchés.
Cette situation a donc fait pression sur les prix des actifs risqués (-7,3 % pour l’Euro Stoxx 50 ou encore -4,6 % pour le Dow Jones 30), beaucoup plus sensibles que les obligations. Ces dernières s’en sont effectivement mieux sorties, dans l’investment grade (meilleure qualité de crédit) comme dans le high yield (moins bonne qualité de crédit) grâce à des situations bilantielles moins mauvaises qu’anticipé à l’occasion de la publication des résultats trimestriels des grands groupes.
Par ailleurs, de nouveaux stimuli budgétaires et monétaires sont attendus d’ici à la fin de l’année. La semaine dernière, la BCE indiquait qu’elle pourrait renforcer sa politique accommodante en décembre prochain. Aux Etats-Unis, un nouveau plan de relance massif devrait être annoncé par l’Etat fédéral peu de temps après les élections présidentielles du 3 novembre.