Aux portes du second semestre
Au terme de ce premier semestre, les catalyseurs haussiers à l’origine des performances observées depuis le creux de mars 2020 sont bien identifiés : aux politiques interventionnistes monétaires et budgétaires ont succédé les campagnes de vaccination puis la réouverture des économies.
Le second semestre sera marqué, dans sa première moitié, par trois principaux rendez-vous. Dans les prochaines semaines débutera la publication des résultats d’entreprises du deuxième trimestre. Puis, du 26 au 28 août, se déroulera le symposium annuel de Jackson Hole où seront notamment abordés les sujets de politique monétaire. Enfin, le 26 septembre, tous les regards seront braqués sur les élections fédérales allemandes. Tous ces événements sont attendus avec une inconnue en toile de fond : l’évolution mondiale de la situation sanitaire.
D’ici la fin de l’année, l’inflation reste un sujet d’actualité, certes moins inquiétant en Europe qu’aux Etats-Unis. En effet, alors que l’inflation atteint 5 % outre-Atlantique, elle ne dépasse pas les 2 % en zone euro. Ce différentiel s’explique en grande partie par l’ampleur des relances mises en œuvre dans chacune des zones, ainsi que par l’écart observé, en cette période de reprise, dans la progression des salaires et la demande (de consommation) qui nourrissent davantage l’inflation américaine que européenne.
Sur les marchés obligataires, les taux se sont stabilisés, et ont même légèrement baissé en juin, dans l’investment grade comme dans le high yield. Il est encore possible d’obtenir un rendement à bon prix, mais il convient pour cela d’être très sélectif ! Sur les marchés d’actions, de nouveaux records ont été battus aux Etats-Unis. En France, le CAC 40 clôture le premier semestre sur une progression remarquable de +19,5 % (dividendes réinvestis), inégalée depuis 1998 ! Et la plupart des autres indices européens enregistrent des performances tout aussi spectaculaires.