Des marchés plus volatils que la situation économique

A l’instar de janvier, février a été un mois très volatil. Toutefois, quelques éléments positifs semblent avoir favorisé un retour au calme progressif.

Tout d’abord, l’élément directeur des marchés au cours de ces dernières semaines – à savoir le prix du baril de pétrole – a fait l’objet d’un accord des grands producteurs de pétrole sur un gel de la production, ce qui a permis un rebond des prix, même si ces derniers restent très bas. En Europe, la BCE a réaffirmé sa volonté de maintenir une politique monétaire extrêmement accommodante. Aux Etats-Unis, les indicateurs montrent que la croissance reste solide avec un quatrième trimestre 2015 revu à la hausse, à 1%, et un chômage au plus bas, à 4,9%. Les publications des résultats des entreprises européennes et américaines pour l’exercice 2015 sont robustes dans l’ensemble, mais les perspectives pour 2016 sont plus prudentes.

Sur les marchés actions, cet ensemble de facteurs s’est traduit, dans la deuxième quinzaine de février, par un rebond après un plus bas de l’année atteint le 11 février. Sur les marchés obligataires, on a assisté à un début de correction sur les écarts de taux liés au risque de crédit qui se sont rétrécis.

10 mars 2016 – Didier Jug