Presque la fin ?

Aux Etats-Unis comme en zone euro, une nouvelle hausse de taux directeurs est anticipée pour le mois de juillet. Les biais restrictifs demeurent donc du côté des politiques monétaires bien qu’ils soient de moins en moins marqués.

L’inflation continue de refluer plus vite que prévu dans toutes les zones géographiques : 4,5 % en juin en France (après 5,1 % en mai), 5,5 % en zone euro (6,1 %), 4,6 % pour l’inflation sous-jacente aux Etats-Unis (4,7 %) et jusqu’à 3,1 % au Japon (3,2 %). Bien que moins forte qu’attendu, l’inflation sous-jacente en zone euro ne décélère pas (5,4 % en juin contre 5,3 % en mai). Enfin, l’activité économique continue de montrer des signes de résilience, confortant les banques centrales dans leurs actions.

Sur les marchés obligataires, aux Etats-Unis comme en zone euro, les taux souverains longs ont monté en juin (environ +10 points de base pour les taux à 10 ans français et américains). De leur côté, les marchés d’actions se sont bien tenus, à l’instar du CAC 40 qui progresse de plus de 4 %.

Tout en restant prudents sur la duration du portefeuille, nous commençons à rallonger cette dernière et privilégions les émetteurs de grande qualité dont la courbe des taux d’intérêt est plus pentue que la moyenne.