Remontée des taux

Ce samedi 27 février, le plan de relance de 1 900 milliards de dollars présenté par Biden a été approuvé par la Chambre des représentants. C’est la première étape avant son prochain examen au Sénat.

Sur les marchés obligataires, le mois de février s’est caractérisé par une forte tension des taux d’emprunts d’émetteurs souverains. Les taux du T-Bond (emprunt d’État américain) et de l’OAT (emprunt d’État français) à 10 ans ont respectivement atteint 1,52 % et 0,03 %. Ce mouvement prend racine aux États-Unis où les anticipations de surchauffe de l’économie, et donc de dérapage de l’inflation, sont les plus fortes. Sur les emprunts d’émetteurs privés, selon les signatures, le mouvement des taux a été beaucoup plus dispersé. Certaines souches ont même vu leur taux baisser sensiblement dans la catégorie spéculative (non investment grade).

Sur les marchés d’actions, initié en novembre avec l’arrivée des vaccins, le regain d’appétit des investisseurs pour les valeurs de rendement (value) a pris un nouveau souffle en février. Au sein de ces valeurs, le secteur bancaire s’est particulièrement distingué. C’est ainsi que le CAC 40 a battu bon nombre d’indices, y compris hors d’Europe. Dans le même temps, les petites capitalisations boursières, valeurs de croissance (growth) par excellence, ont cédé du terrain en relatif face aux grandes.

Enfin, des symboles de la fièvre spéculative des investisseurs traversent des semaines difficiles. C’est le cas notamment du bitcoin (-21 % en quelques jours) et de l’action Tesla (-13 %).