Retour de la volatilité

Le mois de septembre s’est distingué par un fort regain de volatilité sur les marchés.

Concernant les actions, le secteur de la tech américaine s’illustre habituellement par ses performances et stabilise l’ensemble de la cote. Toujours proche des niveaux de record absolu, le secteur a ce mois-ci subi de fortes prises de profits : -12 % pour le Nasdaq Composite du plus haut au plus bas du mois. Cela n’a pas rassuré le reste de la cote (-6,5 % pour le CAC 40 par exemple). Même les marchés obligataires, habituellement plus calmes, ont été particulièrement agités.

Les craintes d’un renforcement des restrictions sanitaires (dont le confinement), alors que le rebond de l’activité s’essouffle, ont globalement pesé sur les marchés. La probabilité d’une reprise en « K » diminue. En effet, la bonne tenue de certains secteurs (dont la technologie et la santé) pour la barre haute du « K » compense de moins en moins l’enlisement des autres secteurs correspondant à la barre basse.

A cela s’ajoute l’échéance présidentielle du 3 novembre prochain aux Etats-Unis, avec des sondages qui sont de plus en plus favorables à Joe Biden, moins pro-marché que Donald Trump. Par ailleurs, si le scrutin s’avérait serré, les deux candidats seraient prêts à le contester, faisant ainsi basculer le pays dans plusieurs semaines de fortes incertitudes. Pour ne rien arranger, début octobre, Trump a été testé positif à la Covid-19.

Sur les marchés obligataires, les disparités de qualité de crédit (investment grade vs high yield) se sont accentuées. Les primes de rendement des souches d’émetteurs de bonne qualité ont retrouvé, pour la plupart, le tapis.